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Commune

Castels et Bézenac

44,8669° N, 1,0517° E

Vallée dordogne forêt bessède

Petit bijou du Périgord Noir, Castels et Bézenac est une commune au riche passé, occupée dès la Préhistoire. Elle a su évoluer avec son temps tout en préservant son atmosphère paisible et son patrimoine. À cela s’ajoute un tissu local dynamique, animé par des artisans passionnés, des commerçants engagés et des producteurs du terroir qui perpétuent les savoir-faire traditionnels. Proche des grands sites touristiques, la commune séduit les amateurs de nature, d’histoire et de gastronomie authentique, en quête d’un art de vivre sincère et chaleureux.

La Commune

24220
820
les Castelsois et Bézénacois
23.76 km²

Patrimoine et vie locale

L’église Saint-Martin, classée monument historique, est un bel exemple d’architecture romane du XIIᵉ siècle. Elle fut autrefois dédiée à Saint-Clair avant de devenir prieuré en 1276, rattachée à Saint-Cyprien. Son chœur est encadré par deux arcs brisés à rouleaux, soutenus par des piles et des colonnes sculptées. À l’extérieur, l’abside polygonale et les modillons ornés de masques d’animaux témoignent d’un riche décor sculpté. Dominée par un clocher carré, cette église s’intègre dans son écrin de verdure.
Isolée au cœur d’un massif forestier à l’est de Castels, l’église Notre-Dame de Redon-Espic, surnommée « l’église de la forêt » se dévoile comme un joyau caché, mystérieux et envoûtant. Elle semble surgir du silence des bois comme un vaisseau abandonné. Fondée à une époque encore incertaine, cette ancienne église prieurale intrigue historiens et promeneurs par son origine obscure et son histoire fragmentée. Classée monument historique en 1999, elle fut restaurée en 2007, puis sa toiture refaite en 2017. Malgré ces interventions, elle conserve une atmosphère hors du temps.. Son architecture sobre, son clocher discret et son implantation sur un relief curviligne lui confèrent une présence singulière. À proximité, un petit oratoire et une ancienne ferme qualifiée de « repaire » au XVIIe siècle ajoutent à la richesse du site. Redon-Espic reste aujourd’hui l’un des monuments religieux les plus énigmatiques du Périgord Noir, témoin silencieux d’un passé oublié et d’une spiritualité enracinée dans la nature.
Non loin de l’église de Redon-Espic, dans un vallon paisible, s’élève la chapelle des Apparitions, érigée sur un lieu chargé d’émotion et de mystère. En 1814, une jeune bergère de 14 ans, Marie-Jeanne Grave, y aurait vu apparaître une dame vêtue de blanc, portant une croix lumineuse et des souliers noués de rubans bleus. La Vierge, selon le récit, lui aurait demandé le retour à la foi chrétienne de ses parents, sous peine de leur disparition prochaine. Rejetée par son entourage, Marie-Jeanne meurt quelques mois plus tard, le 24 novembre 1814. Dès l’année suivante, le site devient lieu de pèlerinage, célébré chaque 8 septembre. Aujourd’hui encore, la chapelle attire les fidèles et les curieux, fascinés par cette histoire singulière, entre ferveur populaire et légende locale. Dans le silence des bois, elle demeure un symbole de foi discrète et de mémoire spirituelle.
Castels et Bézenac abrite un remarquable réseau de 19 sources, fontaines et lavoirs communaux, qui illustrent le lien ancien et essentiel entre l’eau et la vie rurale. Souvent enveloppés de verdure, ces points d’eau ont longtemps rythmé le quotidien des habitants, entre usages domestiques, agricoles et rituels. Parmi eux, la « Font-Chaude », cette source chaude sulfureuse, connue depuis l’époque gallo-romaine, était réputée pour ses bienfaits sur la peau, les articulations et les soins à base de boue, notamment pour soulager les rhumatismes. Elle incarne à elle seule la richesse naturelle et thérapeutique du territoire. Pour les amateurs de marche, la boucle des fontaines propose un itinéraire paisible à travers bois, vallons et hameaux, permettant de découvrir ces petits trésors. Chaque halte est une invitation à la mémoire des gestes anciens et à la redécouverte d’un patrimoine rural.
Au creux du vallon, la fontaine de Panassou, autrefois appelée pissa prim pour son mince filet d’eau, témoigne d’un ancien point de vie aujourd’hui asséché. Juste au-dessus, sur la commune voisine de Saint-Vincent-de-Cosse, se dresse le château de Panassou, édifié aux XVe et XVIe siècles par les seigneurs de Beynac. Inscrit à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1948, il fut remanié au XIXᵉ siècle et reste aujourd’hui une propriété privée entourée de deux fermes. Un site chargé d’histoire.
Ce vaste pigeonnier carré, datant du XVIIIᵉ siècle, est toujours en fonction et abrite une rare échelle tournante. Jadis essentiel à l’agriculture, il permettait de récolter la fiente des pigeons pour fertiliser les terres. Inscrit à l’inventaire des Monuments historiques, il fait partie de la chartreuse du Thon, construite sur une demeure noble du XVIᵉ siècle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le dessinateur Marius Rossillon, alias O’Galop — créateur du célèbre Bibendum Michelin — y séjourna, ajoutant une touche artistique à ce lieu chargé d’histoire.

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