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Commune

Coux et Bigaroque‑Mouzens

44,8650° N, 1,0450° E

Vallée dordogne forêt bessède

Coux-et-Bigaroque-Mouzens, née du regroupement de deux villages complémentaires, offre un cadre de vie à la fois accueillant et propice aux initiatives. On y trouve une école, une maison d’assistantes maternelles, des commerces de proximité, un café-presse, un garage, un magasin de producteurs valorisant les savoir-faire locaux, ainsi qu’un tissu artisanal bien établi.

La vie locale y est dynamique, portée par des habitants engagés, des associations actives et une programmation culturelle régulière. Avec ses vues imprenables sur les vallées environnantes, la commune séduit par son équilibre entre nature préservée et dynamisme local. Entre balades en forêt, baignades à la plage du village et de nombreuses animations, Coux-et-Bigaroque-Mouzens incarne un art de vivre tourné vers la simplicité, le lien humain et l’avenir.

La Commune

24220
1260
Les Couzensois(ses)
17 km²

Patrimoine et vie locale

L’église Saint-Martin du Coux conserve un chœur roman datant du XIᵉ ou XIIᵉ siècle, probablement édifié à la place d’un ancien lieu de culte creusé dans le rocher. La nef et le cimetière ont été remaniés en 1888, avec l’ajout d’un clocher doté d’une tribune. À l’intérieur, le retable — inscrit à l’inventaire des monuments historiques — provient de l’ancienne abbaye de Fongauffier. Cette œuvre du XVIIᵉ siècle est dédiée à Saint Benoît et à sa sœur, Sainte Scholastique, et témoigne de la richesse spirituelle et artistique du lieu. L'église de Mouzens : Construite au XIᵉ ou XIIᵉ siècle sur un ancien lieu de culte, l’église de Mouzens est orientée vers l’est, symbole du soleil levant. Édifiée sur un éperon rocheux, elle a été assainie par un drain visible autour du chœur. Au XIXᵉ siècle, son clocher-mur est remplacé par un clocher-porche avec tribune, abritant deux cloches fondues en 1901 : Louise et Marie. La nef du XIXᵉ précède un chœur du XXᵉ, où subsistent des traces de peintures et de litres funéraires. Le retable du XVIIᵉ siècle, classé Monument Historique, provient de l’abbaye de Fongauffier et représente le Christ entouré de saint Benoît et sainte Scholastique. L’ancien cimetière a laissé place à une agréable place ombragée de platanes bicentenaires, où la « porte des morts », murée mais visible, rappelle les rites anciens.
Ce château, dont les premières pierres remontent au Moyen Âge, fut d’abord un donjon défensif, enrichi au fil des siècles par des éléments architecturaux remarquables : échauguette, lucarnes sculptées en hommage à Louis XIV, tours d’artillerie et façade d’agrément du XVIIᵉ siècle. Ancienne propriété des familles d’Abzac et Roffignac, le château a traversé les époques, transformé avec soin par ses différents propriétaires. Aujourd’hui, Cazenac reste un domaine privé, restauré avec élégance et modernité, tout en respectant son héritage. Des extensions comme l’Orangerie, lumineuse et harmonieuse, viennent compléter l’ensemble face à l’allée des tilleuls. Le Domaine de Cazenac est désormais un écrin idéal pour accueillir ateliers, réceptions ou séjours inspirants, dans un cadre paisible et hors du commun.
Autour de Coux-et-Bigaroque-Mouzens, plusieurs hameaux et sites racontent l’histoire du territoire et révèlent un paysage façonné par les siècles. Ce coin de Dordogne regorge de trésors patrimoniaux et naturels, ce qui suit n’en est qu’un aperçu. À Lanceplaine, les anciennes maisons typiques, enserrées derrière de hauts murs, rappellent le passé d’un village autrefois important, doté d’une école jusqu’en 1942. La Boissière, d’origine médiévale, offre un panorama exceptionnel sur la vallée de la Dordogne, voie de circulation millénaire empruntée par les marchands… et les envahisseurs, comme les Normands au Xe siècle. La Grave, dont le nom vient probablement de l’occitan grava (gravier), abrite un four communal du XIXᵉ siècle, construit en matériaux locaux et mitoyen d’un étang servant autrefois d’abreuvoir. Ce four, lieu de vie et de partage, permettait aux habitants de cuire leur pain sur place. À ses côtés, une maison ancienne aux fenêtres à meneaux et linteau sculpté évoque la présence passée d’une famille bourgeoise ou noble sous l’Ancien Régime. Bigaroque, en bordure de Dordogne, fut le cœur d’une puissante châtellenie regroupant une dizaine de paroisses. Dominé par un château réputé imprenable, le castrum devint propriété des archevêques de Bordeaux en 1305. Centre de justice et de commerce, il comptait 160 feux à la fin du XIVᵉ siècle. La « grange dîmière », dont l’usage reste incertain, aurait servi de magasin ou de dortoir, surveillant le trafic fluvial des gabarres chargées de bois, vin, blé, huile, noix… et remontant avec sel et poisson salé. Ces lieux ne sont qu’une porte d’entrée vers un territoire à explorer. Le village et ses hameaux vous réservent bien d’autres surprises, à découvrir au fil des chemins et des rencontres
Édifié sur les vestiges d’un ancien oppidum gallo-romain, le château de Monsec domine la rivière de près de 80 mètres, veillant autrefois sur Saint-Cyprien et le trafic batelier. Cette maison forte, dont les fondations remontent au XIᵉ siècle, a été remaniée au fil des siècles, enrichie de défenses médiévales, d’éléments Renaissance et d’ajouts romantiques au XIXᵉ siècle. Habité sans interruption par la même lignée depuis le XIIIᵉ siècle, Monsec incarne la continuité d’un patrimoine familial et l’élégance d’une architecture défensive devenue résidence de charme. Le château est inscrit aux monuments historiques depuis 1978.
La commune de Coux-et-Bigaroque-Mouzens bénéficie d’un véritable accès à la Dordogne avec une plage naturelle aménagée, idéale pour la baignade, la détente ou un pique-nique en famille. Ce lieu paisible, bordé par les arbres et bercé par le courant de la rivière, invite à la douceur des journées ensoleillées. Et pour prolonger le plaisir, vous pourrez même vous délecter d’un délicieux encas, proposé en été à proximité de la plage, une pause gourmande bienvenue au cœur de la nature.
À Coux-et-Bigaroque-Mouzens, marcheurs et cyclistes peuvent vivre une immersion totale dans la nature périgourdine, entre bois, clairières, hameaux et murets en pierres sèches. Ici, on prend le temps : celui d’écouter les oiseaux, de longer la Dordogne, de traverser les bois… et parfois, de tomber sur un coin à cèpes bien gardé. On y croise des chevreuils furtifs, on respire les parfums de la forêt, on découvre des orchidées sauvages. La commune se situe au cœur du territoire Vallée Dordogne Forêt Bessède, un écrin de biodiversité où la faune et la flore s’épanouissent librement. Pour explorer ces richesses à votre rythme, rendez-vous à l’office de tourisme pour récupérer les cartes de randonnée, ou cliquez sur le bouton "Office de tourisme" depuis la page d’accueil du site internet : vous y trouverez tous les itinéraires pour vivre pleinement cette nature généreuse.

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La Mairie

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Sagelat

24170
10.37 km²
322 hab.

Saint‑Cyprien

24220
21.50 km²
1593 hab.

Allas‑les‑Mines

24220
7.04 km²
199 hab.